23/01/2007

Save the cheerleader, fuck the cheerleader et on sauvera le monde si on a le temps


Si vous êtes un tant soit peu perspicace, vous avez noté qu'ici, c'est pas trop le genre de la maisonnette de mettre en accroche des photos de putes, et tout cela pour x & x raisons diverses que je n'ai pas envie de vous expliquer. La seule raison de la présence d'une gonzesse en photo ci dessus est que cet article ne sera consacré qu'a de la musique où des jeunes filles sont invitées à poser leurs douces voix (quoique pour une fille, y'aura rien de doux, vous verrez en temps voulu).

Et attention, il n'y aura aucune greluche, du genre les 3/4 filles qu'on voit apparaître dans le documentaire Home Studio, tutututut, pas de remplissage de rousse gothique ou de brune stupide pour des sombres affaires d'égalité, tout ça, je n'en ai strictement rien à astiquer.

Et quelle meilleure illustration pour démontrer avec force mon réfus de faire apparaître des greluches que de débuter avec un titre des Destiny's Child célébrant la Noel. Les "fêtes" sont passées, une bonne chose, tout le monde a déjà oublié le poussif album de Jim Jones le célébrant, et c'est bien légitime, deux bonnes chansons, il parait que c'est la moyenne pour un album maintenant. Pourquoi pas. Solange, Michelle, Kelly, des sortes de faire valoir fades pour lancer en douceur la carrière solo de Beyoncé prévue depuis le début ? Mais non, le monde de la musique ne serait qu'une vaste entreprise marketing ? Rah, ne soyons pas comme ça, tout ce qui compte, c'est ces rythmes hyper saccadés, limite frénétiques qui apparaissent dans tout bon morceau des 4 filles (puis 3 filles, puis une fille toute seule) qui se respecte.

Oh et puis merde, c'est passé Noel, on s'en fiche de faire le sympa pour faire plaisir a Mamy, les autres Destiny's Child etaient toutes moches et sans aucun charisme, et ça même en essayant de se teindre les cheveux en rouges pour attirer l'attention.

Destiny's Child - Spread a little love on Christmas Day



Et maintenant pour fêter dignement la féminité, quoi de plus évident que de parler de Casey, je vais être tout de suite clair et ne pas faire des blagues du genre "oui, un post avec des meufs, mais tu parles de Casey, alors qu'elle s'est embrouillé avec Sheryo parce qu'elle avait une plus grosse bite que lui". STOP STOP STOP.

Je n'irai pas m'aventurer dans de si basses manoeuvres, Casey est la meilleure rappeuse de France, de loin, sans aucune compétition et pour un sacré bout de temps, et puis je voulais en parler depuis super longtemps, mais je n'avais jamais eu l'occasion de le faire, disons que ça tombe bien que je parle de filles et puis c'est tout. Mais ici, ça n'a pas grand chose a voir avec tout ce merdier, c'est juste du bon rap, et juste ça. Et peu importe si c'est trop sombre et si ça ne fait pas assez rêver pour certaines personnes qui viennent encore ici pour je ne sais quelles étranges raisons.

Casey a de la présence, elle sait écrire, elle sait poser, elle a son arrogance et tout comme moi, elle vous emmerde. Un morceau nostalgique sur son pays, mais pas pd comme le fait ce gros pd de Faudel et un morceau où elle se la raconte lyricalement en donnant des ordres. Dextérité, style, compétence. BOUM sur le macadam.

Casey - Chez moi


Casey - Suis ma plume


Il n'y a pas que la France et les Amériques où trouver des jolies voix, des jolies filles, et des guerres contre tout le monde. L'ex-Yougoslavie est aussi pas mal dans le genre, et puis un pays faisant l'Ajvar, la meilleure sauce d'accompagnement du monde, ne peux pas être un peuple foncièrement mauvais.

Oui, je parle nourriture, parce qu'EN FAIT, pour tout avouer, je ne sais que très peu de choses de cette jeune fille, je ne sais même pas si en fait, elle est jeune, je n'ai pas la moindre idée de ce qu'elle peut raconter ni même ce que signifie le titre de ce morceau. Alors en vrac, je vais citer le Cevapi, la Kobasica, le Kajmak, les Bureks, les Princess Kröfne, la Sarma, la Slivovica, la Rakija, nique sa mère les Pederus et les Albanais. Je m'en fous si j'ai fait des fautes de genre ou d'orthographe. Voilà.

Mais la musique adoucit les tensions internationales "comme on dit chez nous Céline", alors appréciez ce subtil mélange de bruits d'oiseaux, d'instruments inconnus, de vagues nappes de synthés et ce joli petit grain de bonne femme volontaire au possible. GNEU.

Zana - Dodirni mi Kolena

4 commentaires:

Anonyme a dit…

bon bah t'as fini par trouver un texte finalement pour etayer ce magnifique morceau de "zana"

tu t'en sors bien, bravo!

Big Paul Castellano a dit…

Elle est trop moche la cheerleader faut arrêter. Sinon ouais cool.

Anonyme a dit…

Putin mek va tfaire mettre comment ca nik les albanais, ta ka faire le mek ouvert et ecouter unikkatil un peu, en tant que gars qui écoute du rap ose dire que c'est dla merde.
Sur ce see ya et va tmettre un pushka bien profond dans les fesses.

maf a dit…

Terrible ton blog, casey, anfalsh ca a toujours etait là heureusement. j'y repasserai
a+ !