21/01/2006

Carlton, air de Zeus



Le Prince de Bel Air n’est plus vraiment présent dans nos vies, même les rediffusions nocturnes par la télévision publique ont cessé depuis longtemps, tout juste peut on signaler la sortie d’un premier coffret DVD. Mais une série aussi charismatique ne s’oublie pas de si vite, on pourrait même déjà oser le revival.

On se souvient des gags éternels du générique, des punchlines, des looks et autres purs éléments de style, de la morale familiale bancale, des clichés ghetto fabulous, des interventions sarcastiques du butler, des check demonstratifs, des nombreuses guest appearances et surtout on se souvient de Will qui nous apprenait à être cool, Jazz qui nous apprenait à être un thug, Hilary qui leur apprenait à être superficiels, Uncle Phil qui nous apprenait à être classe moyenne, et Carlton qui nous apprenait… on sait pas trop quoi justement, et c’est pour ça que c’est lui qu’on préfère.

Carlton c’est typiquement le personnage qui n’existe que dans les séries, tout particulièrement dans cette série totalement artificielle et donc absolument cool. Bien que cette série se soit employée avec succès à refléter les aspects les plus extravagants de la mode urbaine early 90’s à travers Will et consort, c’est peut être à lui finalement que revient la palme pour ses combos subtils fringues ultra connotées/couleurs impossibles. Caricaturé en brave looser sentimental, il fait rire en même temps qu’il attire inévitablement la sympathie, notamment par ses scènes de danse qui jalonnent les 6 saisons. Tout seul dans le salon Carlton s’éclate, le voilà à l’œuvre en forme d’hommage à ce chouette personnage et au formidable univers de cette série formatrice.

Poursuivons avec un super morceau de SWV qui n’est pas loin de rappeler cette ambiance, all star rap remix en prime.

SWV feat Jay-Z, Mr. Cheeks, Busta Rhymes, Smooth Da Hustler & Trigger Tha Gambler - 96' Anthem_You're The One

Et ne dormez pas sur le banger de la semaine, le nouveau T.I., un garçon qui a du goût pour choisir les beats de ses singles, avec ici un étrange mélange de synthé guerriers à la Bangladesh et de chœurs et mélodies cheap qui apportent quelque chose de plus que d'habitude. On peut regretter que T.I. ne soit pas aussi remarquable que le beat, vivement les éventuelles versions ultérieures, Juelz si tu nous lis, ne te gêne pas.

1 commentaire:

Frelon a dit…

haha carlton