Une douce aigreur

Oomp Camp, Southern Style Dj's (leurs mixtapes sont super bien foutues au passage), UNK, des noms qu peuvent sembler sonner familier, mais qui sont bien les enfants oubliés en France de la nouvelle musique des petits d'Atlanta. Pourtant au regard des gens qui les accompagnent, celà semble quelque peu surprenant, on y retrouve des Dem Franchize Boys, des Jazze Pha, le petit prodige Yola qui commence à avoir un buzz signicatif et totalement justifié. Certes, tout ça n'a rien de vraiment révolutionnaire, c'est une sorte d'hybride entre les premiers titres de Crime Mob (que personne à mon humble avis n'a encore égalé depuis leur album éponyme), l'époque où Lil Jon etait au top et l'avénement de la Snap Music.

Evidemment pour qu'un morceau devienne un tube, il faut de nos jours avoir une petite danse débile pour l'illustrer, les gonzesses de Big Unk le savent et nous servent avec classe ces petits pas subtiles qui nous rappellent avec une certaine évidence le c-walk, le petit côté zinzin des mouvements Hyphy/Thizz, enfin plein de références, et ça marche bien.

Unk, qu'on peut aussi nommer Big Unk, Dj Unk, UNK UNK, sort son album le 3 Octobre, et ma foi, c'est beaucoup moins stéréotypé que ce qu'on pouvait attendre, les beats sont pour la plupart surprenants et même si les rappeurs qui arpentent ces 19 titres ne sont pas des monstres au micro, ils sont tous au rendez vous pour un petit moment des plus agréables. Il arrive même à être émouvant lors du dernier titre qui sera aussi le dernier morceau de ce petit article. Non, je vous jure, il est bien cet album. Et comme je suis chez moi et que je fais ce que je veux, je tiens à remercier Antoine pour m'avoir soufflé l'idée de parler de tout ça.


Unk - This is how we do

Unk - Brand New Day