29/04/2006

permanent method of identification

C'est vrai ça, on l'avait jamais fait.
hop Mon top 5 des tatouages sur les rappeurs. NO HOMO pure gangsta shit.


5. David Banner
Merde ce mec a quand même le nom d'un FLEUVE sur le dos. Le 4e fleuve le plus long des Etats-Unis.
les Algonquins nommaient "Misi sipi" ce qui signifiait "Grand fleuve". Ok Misi David.




4. The Game
Chuck Taylor a un admirable cimetière sur son avant-bras droit. Uno l'hommage à son frère d'une autre mère: Billboard. Touchant, le petit parchemin.
Mais ça c'est rien, okay okay.

Secundo Eazy bordel E. La casquette à Compton, les bloods aiment les crips, Lil Eazy E beef un homme qui a son père sur le bras, rhaa.


3. Lil Flip
Mais pour l’ensemble de son oeuvre, des trucs un peu dégueux de partout, la quincaillerie, trèfles à quatre feuilles, le ying-yang avec des flammes, du rouge du bleu, assorti au reste, DINGUE mais pas ouf.
ce qui est ouf c'est le mental.

Lil Flip au sujet de Paul Wall le bolos: Before he even came in the rap game I was his (Paul Wall’s) idol. He called me everyday. He got a tattoo on him like a Lil’ Flip tattoo. When I got shot, he got a tattoo. He was calling me, ’You know I look up to you. Where you got hit at ?’ I told him and he was like, ’I’mma get a tattoo for you,’ so he got a tattoo with a bullet and the date I got shot on it."

2. Paul Wall : “lil flip je veux me faire un tatouage à l’endroit où tu t’es pris une balle »


ET

LE

GAGNANT

EST


1. C MURDER
Pff rien à dire, tout va avec, le meurtre, le nom et le putain de RUGER dans le caleçon.

Ce putain de barillet plein dans le caleçon, C Murder te tue quand il veut

27/04/2006

Reçu 5/5

1. Laroo & Keak da Sneak = TOP OF THE WORLD.

Keak da Sneak
AKA
Kunta Kinte Bowens


Ces deux négros deviennent DUMBBB sur ce morceau qui emporte n'importe quel dancefloor.
Keak est aidé de sa voix chuchottée/brisée dans cette ode à sa Californie natale.

Laroo ft. Keak Da Sneak_Grandaddy California

2. Ok, je vous vois venir avec vos blagues à propos de Joe Budden, bande d'enculés.
Les gens prennent un malin plaisir à le haïr, parce qu'il rappe mal. Mais qui peut franchement se permettre de l'ouvrir ?


Quand Joey arrive avec un sample de Jigga à la Swizzy, tu disparais direct comme Samsascratch de Fluokids. La ligne synthétique te fait rendre baba à la première écoute.

STAY ON TOP MUSIC !

Joe Budden ft. Coke_Stuntin

3. Le vétéran Too $hort est plus que jamais dans le game. Lui et ses innombrables hoes connectent avec les young gunz de The Pack, ces jeunes gens qui font des morceaux à propos des mythiques Vans Era.


Got my Vans on
But they look like sneakers


Too Short ft. The Pack_She know what it is


4. Pour ceux qui suivent, j'ai déja posté cette combinaison Fatal Clique/Alibi/Sefyu/Busta.
Pour ceux qui ne suivent pas, je l'ai déja postée ici.

Pour la version clippée, le couplet de Molotov a disparu au profit d'un nouveau de Nesi/Bobby Buntlack des douloureux Fatcap, et évidemment ce n'est pas franchement un bien.

Ceci dit, le morceau demeure trop ZAHEF et le clip ressemble un peu à un Saga Cité circa 97' soit à peu près comme 95% des vidéos rap français actuelles.



5. Une interview/podcast en forme de rétrospective de la Bay par Balance Aka The Mixtape King.



Du hyphy, du rap jazzy, une évocation des Hiero et des Living Legends, c'est un peu toute l'histoire d'Oakland en une heure, ca défonce.

Breakdown FM / Balance interview

24/04/2006

A Detroit Story

Le "booty" qui figure dans l'url du blog a rarement été aussi justifié. Rencontre avec le légendaire Ade M.H. Mainor aka Mr De' pour lui parler de son parcours booty, à l'époque où il produisait dans l'ombre et dirigeait Electrofunk records, mais aussi pour évoquer ce qu'il compte faire avec Submerge dont il est devenu le big boss, Detroit en général, et son nouveau disque. Il sort en effet Renaissance, un nouvel et bel album, accompagné d'un dvd instructif, chez UWe pour la France.
Mr De' tu arrives avec un nouveau projet, cd/dvd. Peux tu nous en parler, quel en est l'objectif?

L'objectif est de m'exprimer de manière créative via un circuit indépendant qui touche le monde entier. Il s'agit de mon second album sous Mr De'. Vous devez savoir que ça fait très longtemps que je produis, je l'ai fait pour énormément de gens, tellement nombreux que pour la plupart je les ai oubliés. C'est un album dans lequel je mélange des éléments dansants, dubby et rnb.
Le dvd, qui s'appelle Mr De': A Detroit Story, réalisé par JC Gaudry, est un projet auquel on m'avait seulement demandé de participer au départ. Il s'est trouvé qu'au moment où il commençait à être filmé j'enregistrais mon album, et donc les circonstances ont fait que je suis petit à petit devenu le sujet du dvd et j'ai repris le projet. C'était une heureuse coïncidence.

Tu joues un rôle central avec Submerge, tu as co-produit de nombreux tubes de la ville de Detroit (Ass’n’titties par exemple), pourtant tu reste assez peu connu; ça toujours été ta volonté d’être un homme de l’ombre ?

Je suis le propriétaire de Submerge Recordings, Submerge est essentiellement un label de distribution. Alors ok ça s'appelle Submerge ce qui sous-entend qu'on est en-dessous, par dessous, derrière, au fond, bref underground. Mais avant je m'occupais d'Electrofunk Records, que j'ai démarré en 1996, et on a toujours suivi une démarche beaucoup plus mainstream. Electrofunk était le plus gros label de Detroit en termes de ventes. C'est pour ça que je suis arrivé à la tête de Submerge, parce qu'on vendait le plus de disques. On faisait beaucoup de promo, c'était facile de nous trouver, on avait DJ Assault, on était très visibles. Alors non je cherche pas spécialement à être underground, j'appartiens à une famille en partie undergound mais je dirais que je fais justement partie de ceux qui sont plutôt overground dans l'esprit.

A propos de Assault, vous vous êtes quittés en mauvais termes?

Non, on a cessé de collaborer en 99, on avait d'autres projets chacun de notre côté. On était partenaires pour deux choses: lui sortait des disques sur Electrofunk et moi je coproduisais ses morceaux. En fait DJ Assault c'était nous deux, quand tu entends parler de Assault, tu entends parler de moi. Il est parti en tant que DJ Assault et moi j'étais Electrofunk Records.

Une fois que tu as « quitté » DJ Assault, tu as complètement changé de style pour produire une electro techno moins clubby, moins booty, plus froide et mélancolique, c’est ça pour toi le vrai son de Mr De ?

Oui, en fait quand on a créé Electrofunk on voulait déjà produire ce genre de son. Mais le truc c'est qu'à l'époque, des mecs comme Luke (2live crew) cartonnaient et les gens étaient très demandeur de ce son bass. Simplement, ils ne voulaient pas spécialement qu'il y ait un rappeur par dessus, au contraire même, ils auraient aimé voir ce son bass dans des morceaux plus instrumentaux. Alors on a répondu à cette demande, on s'est occupé de ce dubby bass sound qui sera plus tard appelé ghetto tech. Ca s'est traduit par des disques comme Sex on the beach. Ce qui se passait c'est qu'on produisait des artistes, or un artiste ne peut pas être surproduit, il faut s'adapter, donc on ne faisait pas totalement ce qu'on avait envie de faire. Alors que sur des albums comme Belle Isle Tech, tu as déjà des morceaux proches de ce que je fais maintenant. A l'époque personne n'y faisait attention, les gens voulaient Sex on the beach. Donc oui et non, tu peux dire que j'ai deux identités, tu peux même dire que j'étais DJ Assault avant 99, mais je n'ai jamais vraiment changé d'identité, il y a juste eu une période où je m'adaptais à l'époque.
Pour DJ Assault je rigole mais bon à l'époque on ne disait jamais "produit par DJ Assault et Mr De'", d'ailleurs Mr De' n'existait pas encore. En fait je m'appelle Ade et j'avais toujours un air serieux, d'où ce surnom qui s'est imposé.

La coproduction ça a l'air d'être quelque chose qui s'est beaucoup fait à Detroit.

Mais oui, c'est normal en fait. Quand t'as pas d'argent mais que tu connais un mec qui a un clavier, un autre qui a une boîte à rythme, etc., tu les appelles!

Haha il y a un côté groupe de rock au fond.

Exactement, bonne analyse.

Et donc quel était ton état d'esprit pendant ta période booty, t'étais vraiment si peu intéressé?

Oui, écoute je travaillais dans un magasin de disques et j'étais constamment confronté à la demande des gens, plus précisément des DJ, la booty c'est une musique de DJ. Au départ c'est de la techno accélérée, un son bass, des éléments de hip-hop… Les morceaux sont des outils. Tous les jours je voyais des mecs arriver à la boutique et demander "hé mec t'as pas des disques de ce style? j'ai besoin de ça" "non mais à la fin si vous en voulez je vais en faire!". Et c'est comme ça que je me suis mis à produire pour des DJ. Les DJ comme Gary Chandler jouaient en fait des disques surpitchés, et avec les nôtres ils avaient déjà des bpm élevés. Ainsi, ce qui est devenu ghettotech, c'est juste nous, répondant à une demande de DJ, pour les clubs de Detroit.

C'était quasiment une logique commerciale.

Oui voilà.

Mais tu te sens encore concerné par l'univers booty ou bien c'est un genre de production qui appartient au passé?

Non non selon moi c'est fini parce que si tu fais encore et toujours le même morceau, le genre finit par lasser et donc par mourir. Par exemple, de combien de Ass'n titties as-tu vraiment besoin? Un seul!

C'est un peu le problème de DJ Funk, son dj set ici récemment était incroyable mais en écoute de salon ça perd beaucoup, c'est une musique pour les clubs et les dj.

Oui même problème. Pump it pump it pump it pump it pump it pump it pump it! When do you want me to stop pumpin man? Haha c'est ce que je voulais dire, ça finit par se répéter, et si tu prends tout ce qui est sorti en ghettotech entre 93 et 99 et qui a bien marché, tu as déjà tout ce qu'il te faut pour faire une putain de soirée. Du coup, il y a peu d'intérêt pour les producteurs à en refaire, la demande est moindre.

Selon toi, tout a plus ou moins été fait.

D'une certaine manière oui.
On va tout de même sortir bientôt une compilation de ghettotech qui s'appelle In to the motherfuckin end (?). Mais on ne va pas sortir de nouveaux disques de ghettotech. Ca peut valoir le coup d'en faire tous les 5 ans pour rafraîchir le genre mais c'est tout. En tout cas c'est mon avis sur la question.

Et avec qui as-tu travaillé durant cette période, à part Assault?

Presque tout le monde… certains très connus, DJ Fingers, Gary Chandler, DJ Godfather, Disco D, Aaron Carl, tous ces gens.
A une époque où je ne produisais que pour les autres, j'ai même produit pas mal de hip-hop, Smiley, Keith Washington, Detroit Box, Slum Village. Je passais ma vie en studio à produire pour des gens.

Pour terminer sur la booty, qu'est ce que tu penses de tout ce qui est cross over booty/techno pure, de quelqu'un comme Dopplereffekt ou des come back de certains producteurs à des racines booty?

Tu dis ça parce que ça s'est un peu séparé mais en fait c'est le style qui veut ça, la limite entre les deux est fine. La booty résultant souvent de techno accélérée pour être passée en club, c'est facile de passer de l'une à l'autre. Ou autre chose, Brighter Days par exemple, c'est un disque house mais ça peut devenir un disque booty. Il y a des exemples hip-hop aussi, AFG ou Big booty bitches, qui est un peu plus rapide. Bref tout ça pour dire qu'on peut jamais vraiment parler de cross over, c'est plutôt une façon de jouer toute sorte de disques, ou de les reprendre, qui fonctionne.

Tu as rejoint Submerge, qu’as-tu apporté au label ? Comment définirais-tu Submerge aujourd’hui ?

D'abord, en tant que directeur, j'ai déménagé les locaux et réglé quelques aspects du management, en m'appuyant sur mon expérience avec Electrofunk. Ensuite j'ai remarqué que Submerge était un grand label de distribution, mais que pour qu'il soit plus efficace, il fallait plus de coopération entre les différents labels qui lui sont rattachés. C'est pour ça que j'ai créé Submerge Recordings, qui par des licences, des contrats, s'occupe de sortir tous les albums auxquels Submerge Distribution a accès.

Submerge semble plus qu’un label, en 2006 que reste-il des idéaux des débuts ?

Personnellement ma mentalité n'a pas changée mais bon j'ai donné au labels des objectifs plus que des idéaux, à savoir développer au maximum les talents que nous avons et offrir à la bonne musique la meilleure exposition possible, ce qui évidemment n'est plus une logique underground.

On a appris la mort violente de Proof de D12 la semaine dernière,

Oui je le connaissais très bien…je l'ai produit une fois d'ailleurs, il y a environ 10 ans.

Sa mort nous a rappelé que Detroit était une ville assez violente. La scène techno depuis quelques années semble avoir réussi à ne plus être touchée par cette vague de violence, notamment grâce au travail de Submerge et d’UR. Comment vois-tu ta ville aujourd’hui, est-elle plus ou moins violente qu’avant, y a-t-il un sentiment d’échec pour vous qui avez beaucoup fait pour votre communauté ?

J'ai grandi dans le centre de Detroit et il y a toujours eu de la violence depuis les années 80. Vous savez, il y a des trucs qui peuvent vous arriver injustement n'importe quand, comme un accident de voiture. Mais il y en a d'autres qui vous arrivent uniquement si vous vous êtes mal comporté ou alors si vous étiez au mauvais endroit, au mauvais moment, et rien n'aurait pu vous l'éviter, pas même une prière de gospel. Ces rappeurs vont parfois un peu trop loin, trop de weed, trop d'alcool, l'egotrip et les choses se terminent mal.

Donc selon toi la ville n'a pas changée.

Non vraiment pas, à Detroit, il y a 2000 meutres non-élucidés par an. Pas juste 2000 meurtres, 2000 meurtres non élucidés. Le nombre total de meurtres c'est plus de 3000. C'est vraiment un endroit sauvage, on ne peut malheureusement pas dire qu'il ait été pacifié.

Malgré tout Detroit est la ville mère de la techno, mais aussi d'Eminem, d'Iggy Pop, elle est présente sur tous les tableaux, ça s'explique selon toi?

Ouais c'est vrai je me suis souvent posé cette question, c'est mystérieux, comment se fait-il que toute cette musique majeure vienne de Detroit? J'ai une théorie. Quand tu examines une musique, il faut regarder ses racines. Tu tombes sur le jazz, le blues et surtout sur cette vague d'immigration noire qui est arrivée du Sud pour les besoins de l'industrie automobile et qui s'est mélangée à la population. Ce phénomène a permis une richesse inouïe, et les gens se sont tournés aussi bien vers le rock n roll, que le hip-hop ou le rnb et il est vrai qu'aujourd'hui tu trouves encore de tout facilement à Detroit, ce qui n'est pas le cas partout.

Ton nouvel album est distribué, en France, et plus globalement les grosses sorties de la techno de Detroit sont facilement dispo en France, le reportage disponible dans le cd est réalisé par un français, quelles sont tes relations avec la France ? jusqu'à présent l’Allemagne semblait être pourtant la base européenne de Detroit ? Detroit voit-il différemment la France depuis ses 5 dernières années?

Je ne sais pas vraiment comment Detroit voit la France. Je fais des affaires avec les gens en qui j'ai confiance, period. J'ai confiance en UWe. J'ai confiance en Jesse que j'avais rencontré en Ecosse et qui est venu à Detroit. Des relations qui permettent de faire des choses concrètement se sont mises en place et c'est tout naturel de les utiliser, il se trouve que ces relations sont à Paris.
Pour l'Allemagne, je vois ce que vous voulez dire, peut être que c'est en train de se déplacer. Mais je ne saurais pas dire pourquoi c'était l'Allemagne plus qu'ailleurs.

Extra-question: Tu suis la NBA?

Pas tant que ça, je vais voir un match une fois par an pas plus. Mais tu aimes les Pistons Telefuss?

Pas vraiment.

Haha. Un de mes amis, le conseiller juridique de Submerge, a un box à l'année. C'est bien placé, il y a plein de gens connus, j'y vais de temps en temps. A part ça je ne suis plus vraiment les sports. Je sais pas si c'est vraiment divertissant, je préfère les jeux vidéo.
Mr De' - Throw, classique pour ceux qui n'auraient pas compris à qui ils avaient affaire.

Proposé par Ferragus, Telefuss & moi.
Merci à Ade et à UWe.

23/04/2006

Game Over

L'Amérique toute entière se déchaine à savoir qui de Bow Wow ou de Romeo sera le nouveau roi du rap. Le beef entre ces prématurés du jeu prend trop de level. Romeo est plus fort que son père. Mais vraiment.

Après le single 'Hood Stars', Romeo continue d'attaquer pour le 2e round, réponse à Fresh Azizmiz de Bow Wow que l'on avait proposé sur ce blog: “18 years, making more than your dad ” huhu



Mais merde Romeo parle de G4, des 20 carats qu'il a autour de son cou, du fait qu'il ait 16 ans et qu'il ne vit plus chez sa mère, et qu'il ait une Bentley alors qu'il ne conduit même pas.

Merci à Urban504, le site de la Nouvelle Orleans

22/04/2006

1,2,3

Ce post vous est proposé par 1,2,3 kid:


1.Uncle Luke













2.Petey Pablo













3.Pitbull













= Holla At Ya BOYYYYYY

1. Ty Cobb

















2. Rick Ross














3. Bun B














= On Da GRINDDDDD

21/04/2006

Candy paint, swangas on the Cadillac

Morceau du jour, nah fool', morceau de la semaine.


Trae, an up-and-coming underground rapper out of Houston, Texas, has just inked his first major deal, a joint venture between his own G. Maab Entertainment and J. Prince's Rap-A-Lot Records, with the first project being his major label debut, entitled Restless.

Trae invite ce négro de Paul sur une production batie sur une basse synthétique niquée.



Les enfoirés oscarisés ne sont pas en reste et arrachent le track avec tellement de facilité.


Les joies des Oscars n'auront duré qu'un temps pour le groupe de Memphis. La semaine dernière, Koopsta Knicca (ancien membre de la bande) était arrêté par la police pour cambriolage, et ses anciens camarades se trouvent aujourd'hui ennuyés dans une affaire survenue il y a quelque temps dans une boîte de nuit de Pittsburgh.

Trae ft. Three Six Mafia / Paul Wall_Cadillac

20/04/2006

C’est Hard ah ouai comme Penny

Les playoffs débutent ce week-end et les basketteurs vont avoir besoin de faire le plein de rap sur leurs mp3s et autoradios pour les avant-matchs. Bon exception pour Johan Petro qui trouve que le rap a ‘trop d’énergie’ pour la préparation mentale et préfère le zouk, mouai mais qui est en playoffs ? Ceux qui écoutent du rap ouai.

Frooty fait son petit tour des chansons qui évoquent leurs confrères millionnaires dans la raquette.

Kobe Bryant
Ça va du meilleur au pire pour ce mvp en herbe.
- celle du vrai supporter angelino:
Defari – 405’s Fridays ‘Feelin real good like when the lakers traded vlade’
- celle du new yorkais que vous connaissez déjà:
Camron ft Juelz Santana – Murda Murda ‘Go put my lakers jersey (number 8) then I go rape white’

Carmelo Anthony


Même topo que pour Kobe
- celle du sudiste :
Bun B ‘We goin hard in the paint like Carmelo’

- celle du mec qui lui a dit ‘joue au basket et laisse moi faire le gangster dans la rue' :
Game ft Jim Jones and Camron – Certified Gangstaz ‘They stole carmelo's chain at the all star game Round here Cheea’

Steve Nash


Que des louanges pour ce blanco:
Camron – Get Em Daddy ‘Breathe fast eat pussy and point like steve nash’
Nelly Furtado – Promiscuos Girl – ‘Hey is that the truth or are you talking trash
Is your game M.V.P. like Steve Nash’

Lebron James
Slim Thug – I Ain’t Of That ‘I'm the Young Texas A-Rod, KG of the game
LeBron James, you niggaz must not know my name’

Allen Iverson

Shyheim ft Ghostface Killah, Tekitha, Timbo King, Dreddy Kruger and Killah Sin– Soul In The Hole ‘I know niggaz liver than Allan Iverson Take it to the hole and roll it in, triple-double in’

Et pour finir, celui qui a inspiré tous ceux cités plus haut:
Lord Finesse – Check The Method – ‘Rap without finesse, that's like the nba without jordan

Ice Cube – Today Was a Good Day – ‘Which court, are y’all playin basketball? Get me on the court and I’m trouble Last week fucked around and got a triple double Freaking brothers everyway like M J’

Bon ça devrait suffire pour aujourd’hui, cette liste est non exhaustive et je vous invite à la compléter en lachant vos comm’ de manière tout à fait cordiale.

Ah et j'allais oublier le petit bonus :
SKEE-LO – I WISH

19/04/2006

reste tru

une petite pensée pour tous ces jeunes qui vont bientôt passer des bacs, des concours, des brevets, des partiels, des entretiens pour un job d'été etc...
parlons musique. J'ai comme l'impression qu'on a fait l'impasse sur l'album de Pastory Troy - Stay Tru. Et faire l'impasse c'est nul, on se fait toujours baiser dans ce genre de prise de risque débile, hop c'était la parole consciente comme si pastor troy était pasteur.
Parceque oui cet album est bon, même si tout le monde l'a déjà, n'empêche, il fallait qu'on le notifie. Ca parle de lacoste et de police comme un bon album de rap français cru 1998, allez hop au hasard 'quelques gouttes suffisent' d'Arsenik.
Sauf qu'à ATL on dit pas 'tsshh tssh' mais WELL UN HUH.

Pastor Troy - Well Un Huh

18/04/2006

laurel et hardy

-noir et blanc plus ghetto que hiphop mon oeil huhu-
Les légendes de Memphis sont de retour pour un 8ième album. Le duo est quand même surprenant de régularité, autant dans les ventes que dans l’obésité d’8ball. Juste qu’il avait un peu plus de cheveux à l’époque et que MJG ne jurait que par Lionel Richie.

Pure American Pimpin, le 18 juillet, toujours chez Bad Boy Records. Tant mieux, il faudrait que MJG se paye des grilles, ses dents sont fonsdés.
3 morceaux pour vous faire patienter :

Get Low – sauvage, refrain qui claque, tou y est quoi
For An Outfit – mouai pas convaincu là
Fuck That Ft Mac-E and Devius – un peu de crunk pour les jeunes

Edit: Ca vous laisse sur votre faim huh? on t'abat tar-ba bra bra
Stacks ft Pitbull, Paul Wall 8BALL & MJG - I'm On
De rien

17/04/2006

Original Boris Diaw - Phoenix Suns Attak

He's the type of guy that has to have guys around him that know how to play, because it's not his game to go one-on-one and try to do things himself. He's a team player and he thrives in a team type of system. With Nash and Shawn Marion and guys like that, that's what he has found. And then the confidence grows. He's gotten better with his shot. He's just a terrific ball player.
-- Mike D'Antoni

Averaging 13.5 points, 6.8 rebounds, 6.0 assists (19th), .527 FG (T-7th) in 35.5 minutes, all career highs, in 2005-06
Logged his first career triple-double at Philadelphia on Jan. 31 with 14 points, 11 rebounds and a career-high tying 13 assists

Philadelphie Sixers - Phoenix Suns
1

Fruité comme un verger
-- movez lang

Became only fourth NBA player (Kidd, James, Dwyane Wade) to record multiple triple-doubles this season with 24 points, 10 rebounds and 10 assists at Dallas on March 5

Dallas Mavericks - Phoenix Suns
2

Oh my god
-- mafia trece

No one could have guessed that he would be starting at center for them (and holding his own) down the line.


Golden State Warriors - Phoenix Suns
3
Mon but faire bouger le fion des négros
-- jedi

He definitely deserves this award.

Los Angeles Lakers - Phoenix Suns
4

De la magie là-dessous
-- ill

(le jour de ses 24 ans)
=
Boris Diaw 3-D pour M I P

Zarma ca te gêne


J - 7

Qui est Sefyu ?
Si on se limite aux faits, c'est un rappeur qui s'est rendu incontournable en marquant de son empreinte une foule de projets (« La Fierté Des Nôtres » de Rohff, la série des « Talents Fâchés », « Rap Performance », « Streetlourd Hallstars », « La Nocturne de Skyrock », « Ol'Kainry & Dany Dan », « Patrimoine Du Ghetto »...), et dont la street-tape « Molotov 4 » a été plébiscitée par l'underground rap. Si on s'arrête à la première impression, c'est un style caractéristique, cette voix d'outre-tombe qui débite des lyrics glaçants, cueillant l'auditeur comme un crochet en plein foie.


Alibi Montana ft. Mista Flo/Kennedy/Sefyu_Premier contact avec les flics

The Pack_Vans
Young Joc_It's goin down


Si on se penche sur l'artiste, on découvre avant tout une écriture. Des textes en formes de diaporamas, où les métaphores s'impriment dans la rétine de l'auditeur, où les paroles se voient autant qu'elles s'écoutent. Et, surtout, une incroyable richesse dans les degrés de lecture : derrière la brutalité apparente des propos, on découvre une vraie finesse dans l'analyse, une conscience sociale et un second degré désarmant.


Fatal Clique/Busta Flex/Sefyu/Alibi Montana_93 Hall Stars
Seven/1korruptibles/Delta/Larsen/Alibi/Sefyu/400 Yen_Ghetto guerrier

Killa Klump ft. Styles P._Go hard
Young Joc ft. Nitti/C-Bone_Dope boy magic

Mais derrière les textes, qui est vraiment Sefyu ?

Si on y regarde de plus près, Sefyu est avant tout un jeune de 23 ans, originaire du Sénégal, et qui a grandi à Aulnay-Sous-Bois (93). Un jeune parmi les autres, au parcours chaotique. Adolescent, il intègre le prestigieux centre de formation de l'équipe de football d'Arsenal. Mais une mauvaise blessure le force à abandonner au bout d'un an. Reprenant ses études, il obtient son bac mais doit aussitôt se lancer dans la vie active, contraintes matérielles obligent. Profondément attaché à la vie de son quartier, il devient alors animateur social.


Mic Fury ft. Sefyu/Alonzo_Street zoologie

Cette conscience sociale vient enrichir un rap qui utilise la provocation comme arme de réflexion, à l'image des hymnes « La Légende » ou « La Vie Qui Va Avec ». Ces titres déjà classiques, basés sur les clichés et les idées reçues (« La légende veut qu'Islam = ex-voyous de cité »), invitent l'auditeur à aller au-delà des apparences (« Rien ne sert de rouler en gamosse si t'as pas la vie qui va avec »), tout en condamnant l'air de rien la misère sociale à l'aide de formules foudroyantes (« Si les briques du quartier tiennent, chômage y va avec... »). Avec un tel tour de force, Sefyu achève de prouver que sa portée dépasse le simple cadre du rap de rue, un genre dont il est un des nouveaux piliers. Car s'il en reprend les thèmes et les codes, c'est pour les utiliser de manière complètement inédite.



Alibi Montana ft. Kheimer et Zone/Sefyu_Pleine lune

Southern Drama_Lemme eat your pussy


Alors, au fond, qui est donc Sefyu ?

... Derrière toutes ces pistes, dur de dresser un portrait définitif du rappeur, d'autant que ce dernier préfère entretenir un certain flou autour de lui, notamment en refusant de révéler son visage. "Qui Suis-Je ?...", premier album à venir, devrait cependant permettre de répondre aux nombreuses questions qui se posent à propos de Sefyu. Quitte à en susciter de nouvelles, et à semer encore un peu plus le doute à son sujet.

G Huit Freestyle_Who (Jae Millz)



CARNIVORE.

Source texte: http://sefyunccofficiel.skyblog.com/

16/04/2006

Tout le monde vient habillé mais tout le monde part à poil



06/06/2006, grand jour, sortie de l’album de Para One, Epiphanie, album qu’on attend depuis au moins fin 2003 et la sortie du Beatdown ep. Le premier extrait, Du-dun dun, est du genre à justifier pleinement cette attente.
Un charley inhabituel, deux minutes de gestation pendant lesquelles surgit un son de basse qui explique probablement le nom du morceau. Puis la libération instantanée, le feu d’artifice techno où un riff se déploie au-dessus d’un chœur qui donne toute son âme et sa majesté au morceau. Certifié tube. Hyper dancefloor et beau à la fois.
L’histoire du morceau ne fait que commencer puisqu’il sort en maxi le 30 avril en prélude à l’album, accompagné d’une version sauvage pour retourner les clubs encore un peu plus facilement. Tout le monde connaît déjà mais voilà la version toute propre pour calmer l’impatience.

15/04/2006

L'heure est grave




Impossible de faire une petite ballade à Paris sans voir des cabines téléphoniques criblées de stickers, sans voir des carrefours mattraqués d'affiches annonçant la date de sortie de l'album, sans entendre l'expression "qui va avec" + de multiples bétises dans tous les endroits avec jeunes à casquettes dedans.

Il vous sera aussi indispensable d'écouter Planête Rap sur Skyrock à 20 heures tous les soirs de la semaine dès le lundi 17 pour la présentation de l'album (enfin, vous savez tous comment ça se passe), comme il sera aussi inévitable d'aller vivre un heureux enfer à son concert gratuit le 25 à l'élysée Montmartre.

Le tracklisting de son premier long format est aussi essentiel pour ce post :

1] Intro
2] En live de la cave
3] Senegalo-Russkov
4] La légende
5] Ennemi (avec sana)
6] Biff
7] En noir & blanc (+ interlude)
8] La vie qui va avec (avec kuamen)
9] Bollos (avec st4)
10] Musculation
11] Tu n'valais pas mieux ...
12] Goulag
13] Faits divers (avec rr)
14] Electrochoc
15] Un (.) c tout (avec mina /sana /zaho)
16] Pôle Nord (NCC avec suzax)
17] Crouille
18] Qui suis-je ? (+ interlude)

Et le dernier extrait de l'album, le dernier qu'on vous offre ici, si vous voulez en ecouter d'avantage, c'est simple, il vous suffira de l'acheter ici.

Sefyu - En live de la cave



Et puis, pour que vous ne pensez pas que je m'enferme dans une excessive & dérangeante promo obsessionnelle du jeune homme d'Aulnay Sous', voila un Jadakiss produit par Swizz Beats, c'est une peu une réponse direct aux gens qui le considèrent encore comme un second couteau, il retourne ce putain de beat avec l'aisance et la décontraction d'un Boris Diaw qui semble pouvoir claquer des triples doubles quand bon lui semble.

Jadakiss - It can get Ugly