Fabolous, Jay-Z, Uncle Murda célébrant leur petit Brooklyn. Si j'avais le science de la formule et que j'etais en forme, je pourrais vous dire aisément, un truc comme le présent, le passé et le futur de ce quartier en citant dans l'ordre les 3 protagonistes et en y ajoutant plein de références. Mais je n'en ai pas trop envie. Je préfère donc abréger tout ça rapidement avec ce point.
Fabolous feat Jay-Z & Uncle Murda - Brooklyn
26/05/2007
Fumant Anthem de quartier
24/05/2007
Dans les salles de muscu, pour se muscler la chatte
Nessbeal, c'est un peu le mec qu'on arrive pas trop à comprendre, il est capable de faire un morceau presque parfait (genre Rap de Tèce) puis de se ramasser la gueule et faire un album chiant. Peut être que c'est tout simplement sa voix si particulière qui n'est pas adaptée à un long format. Il donne l'impression de toujours être à la limite de noyer la cabine d'enregistrement avec son flow rempli de larmes sales. Et indéniablement, au bout d'un moment, ça casse les couilles de boire la tasse.
Mais attention, ce petit truc a son charme mais pas trop, pas trop longtemps. Là par exemple, sur la toute nouvelle compilation "Traffic", il arrive directement à me sortir d'un ennui grandissant après 9 titres de rap français de compil comme il en sort actuellement toutes les semaines. Sa "signature vocale" s'adapte parfaitement à ce petit beat mitraillette dirty dirty que les rappeurs de notre si beau pays n'ont pas fini de piller. Mais Nessbeal a l'intelligence de ne pas tout pomper et garde des textes plein d'une certaine poésie désespérée entre deux vulgarités typique du "rap de tèce".
Et puis y'a aussi dans ce morceau un petit bip qui sent bon le beef avec un rappeur de Boulogne, mon petit côté remue-merde n'est pas prêt de s'arrêter. Je me trompe peut être hein, mais avouer que c'est bien cette guerilla urbaine actuelle dans le rap français. Le premier qui shoote Solaar ou Kamini aura mon respect éternel.
Nessbeal - Du sale
22/05/2007
Le Grand Robert
L'album de R-Kelly pourrait être parfait si il appliquait une formule pourtant simple, ne faire que des bons morceaux. Oui, ça semble bête à dire mais c'est comme ça. Prenons l'exemple récent de ses couplet sur "Make it rain", "It's me Bitches" et "This is why i'm Hot", faire tout un album avec ce petit flow chaloupé serait la solution idéale. Ajoutons à ça des featurings de rappeurs intéressants et banissons de son répertoire les chansons r&b typiques où il ne parle pas de nains et d'amour à la cuisine. Finalement, il devrait juste faire une version de "Best of Both World" produit par Swizz Beats avec Lil Wayne, et tout le monde serait content.
Parce que là, bon, son album souffre de la maladie chronique de tous les albums r&b du monde, les titres entrainants le sont, et les titres chiants qui arrivent généralement à la moitié du disque le sont d'autant plus et plombent à chaque fois l'ensemble.
Mais comme R-Kelly veut toujours faire l'intéressant, il pousse le bouchon plus loin en n'arrivant même pas à la moitié mais en s'arretant aux trois premiers morceaux (j'exagère surement un peu mais dans un article sur Monsieur Kelly, il ne faut pas s'en priver). Bravo Robert.
R-Kelly/Swizz Beats- The Champ
R-Kelly/Nelly - Tryin to get a Number
Ecoutez quand même Get Dirty et Rollin, bande de petits pds.
Et si vous aimez le sport et les analyses pointues comme genre un javelot, allez visiter "Un croissant sur Arcachon", des petits jeunes qui veulent percer, comme genre un javelot.
20/05/2007
Refrains attachants
Un article avec une accroche simple, efficace, rien de tel pour se remettre dans le bain. Pourquoi Yola est super ? Parce que son nom est super déjà, et qu'il en change souvent. Après y'a d'autres bonnes raisons, comme se prendre une balle (je dois d'ailleurs porter la guigne à mes petits rappeurs chouchous, Obie Trice a vécu la même chose, mais au moins, de nos jours, ils n'en crêvent pas), avoir des amis supers comme BTNH et David Banner et aussi ne pas avoir tellement de buzz autour de lui alors qu'il mérite largement plus que les autres rappeurs d'ATL que tout le monde aime.
Donc, rappeur super, super feat, refrain super, et tout le toutim.
Atlanta, c'est aussi la ville du jeune B.o.B qui n'en finit plus de marquer les esprits, son titre avec Wes Fif (Haters everywhere) est surement un des tubes de l'année, et bien, en attendant le troisième, voici le jamais deux sans un avec ce formidable Chevy Stars. Le refrain est d'une beauté émouvante et il faut avouer que cette douceur reposante qui découle de ces morceaux et des ces gens est de bonne augure pour les vieux cons comme moi qui ont besoin de douceur, mais une douceur entrainante, pas du gnangnagnagnan hein. Une sorte de relève Outkastienne si je peux me permettre.