27/07/2005

Smeda, le futur


Le nom de Smeda commence à être difficile à éviter lorsque l’on évoque les producteurs français talentueux et originaux. Multicasquettes, le jeune homme a fourni récemment quelques prestations remarquables qui laissent présager le meilleur dans un futur très proche. Au hasard on citera le premier volume du Screwed & Choppadelic Mix, le EP ‘Les Roses Fannées’ de son groupe Skizofrenic (Smeda + Seno), le diss ‘Propagande Parisienne’, des apparitions sur la compilation West Ryder II ou sur l’album de Seno ‘Même Les Anges Pleurent’ et bien entendu la production de ‘Je n’ai rien à perdre’ sur le street cd de Cuizi.

C’est donc assez impatient que l’on attend les futurs projets de l’enfant du diable, avec entre autre des productions disséminées dans les albums des Sales Blancs, Tombocarnage ou encore des 2 Moines (les trois arrivant courant septembre), le second volume du Screwed & Choppadelic Mix et enfin son premier album solo : Paroles D’outre Tombes.

On peut maintenant espérer que ses futures créations ne soient pas uniquement des tubes pour les fanatiques satanistes sudistes. Ce que l’on sait c’est que Smeda c’est le futur, c’est sûr.

26/07/2005

Ok Indian


turiaf a écouté vitalic

vitalic - juliet india

Un inédit de Vitalic, indépendamment de sa qualité, est toujours un évènement. Et bien qu'appesé par les sorties successives de Ok Cowboy et divers remix fabuleux (bjork, daft punk) le fan en veut toujours plus. Juliet India est extrait du No Fun EP, deuxième sampler de l'album, qui contient en plus de l'inédit deux relectures (no fun et repair machines), et la version original de la GROSSE MERDE Newman. Si le discomix de Repair Machines est encore plus vitalicien que l'original c'est bien sûr Juliet India qui attire tous les regards. Un morceau façon "dima remix" tant il s'apparante aux take a walk et fadin away . Planant et magistral. La surprise en moins ? Il est clair qu'on commence à être habitué à son fameux synthé façon "orgue d'église" mais merde, c'est sublime et tellement au dessus du lot.

Houston il y a bien longtemps (part6)


Allez on va continuer avec la Screwed Up Click. Un petit extrait de Soldiers United 4 Cash, dvd sur la bande de Dj Screw. Juste pour vous montrer pourquoi Lil Flip a été couronné roi du freestyle. On s'en fout que le bonhomme ne maîtrise pas encore les gestes de ses mains, il a déjà des bijoux dans la bouche, et ça c'est bien mieux.

20/07/2005

Texas Beef

Ca s’énerve un peu chez les grosses pointures texanes.

  1. Lil Flip beef Mike Jones: From The South ft Z-Ro and Chamillionaire
  2. Slim Thug beef Lil Flip : Buss The Tech
  3. Z-Ro menace Slim Thug: interview (à 9 mn 25) by IAP-TV.com

Houston il y a bien longtemps (part5)

Pour le plaisir des yeux, un petit clip des Geto Boys.
Un joli morceau. Comme à l'accoutumée on retrouve les Geto Boys inspirés et pensant avant tout à leur homies.
Nous somme en 1991: déjà 4 albums en 3 ans, ce LP porte plus que bien son nom: We can't be stopped.

Légende: Orginal Jefferson Davis Hospital

19/07/2005

Reunion de Clochards.



On en finira pas de le dire, saafir aura été un des pires gachis de l histoire, chino xl nous en dira tant...
on va pas ressasser les eniemes louanges sur boxcar sessions, les gens de gout savent. On ne va pas non plus esperer encore, comme on l'avait fait a la sortie des unreleased de boxcar en 2002 avec l impressionnant nouveau track post hit list, whomp 2000. On ne va pas se retourner dans le lit apres le coit en pensant a cet album-collaboration qui a failli voir le jour avec mixmaster mike aux manettes il y a pas si longtemps...

saafir est fini, meme si l univers du blog musical de gout se refuse a y croire et continue a poster des anecdotes ou des posts tributes comme noz ou emynd, on va la jouer sobre.

juste comme ça, du respect, deux videos, qui rappelleront des bonnes choses a ceux qui y ont cru et qui ont pousse l'hommage a mettre l intro de boxcar sur le repondeur de portable, si si, il y en a.

Lightsleeper.

rare video pour le single de boxcar, le clip supra cheap, pas vraiment bien, mais c est l une des rares traces videographiques de saafir hors menace to society et clips de casual avant le diss. et le titre tue s il faut encore le rappeler.

King Tech ANd Sway Freestyle.

Freestyle court, la video dure une minute, le blunt tourne, xzibit s evertue a freestyler hardcore avec un collant sur la tete...sorti de nulle part saafir arrive posé, calmement, flow massif et maitrisé, il a le temps de siroter un jus d'orange, il s en fout, il froisse juste l'atmosphere, juste genre elevation de niveau directe, et les plaisanteries graveleuses ainsi que les pitreries d xzibit n' y changeront rien. Ce petit moment volé sur dv et encodé par la suite est juste un concentré de puissance.

13/07/2005

laisse mami tranquille


ich und ich - dienen (jan drivers mix)
Si vous n'aimez pas la pop allemande, vous n'avez rien à faire sur ce post. Si vous n'aimez pas gambader dans ce genre de paysages, allez vous en. Si vous n'êtes pas un gens heureux, alors vous n'aimerez pas ce morceau. Ce truc est destiné à ceux qui aiment la vie, à ceux qui aiment la nature. A tous ceux qui aiment faire des balades sur les colines bavaroises. Vive l'amour.

jor-el - in the memory of
c'est mon coup de coeur du moment. ce sera le votre aussi. Il faut croire que le succès des cousins dählback a fait des émules dans leurs pays natal, la suède. Et devinez qui saute le premier sur l'occasion... helmut (Gigolo). Evidement. Hell le crevard. On connait pas grand chose de ce Jor El si ce n'est qu'il a un passé aux antipodes de ce qu'il produit actuellement : from drum and bass to electro disco. Avec un titre pareil, In Memory Of ne peut qu'être melancolique, avec des nappes envahissantes qui font hérisser les poils (et les bras). C'est beau, intemporel. allez, on y va.

MERDE BONUX LIMITED: 3min20 avec nos deux dingos berlinois préférés (thx to schrille).

12/07/2005

Houston il y a bien longtemps (part4)

Dj Screw et la Screwed up click, ça fait aussi parti du passé glorieux de Houston. Et Fat Pat avant d'être un membre de la clique était également dans le même lycée que Dj Screw. Il est mort avant lui, les rumeurs disant que Fat Pat était dans le terrible drogue jeu et qu'il en a subi les conséquences en se faisant assassiner. Dj Screw dément dans une interview donnée en 1999 et affirma que ce fut un promoteur véreux qui s'est occupé de Pat.

En attendant, Fat Pat repose en paix et nous montre comment s’organise un pique-nique à Houston.

11/07/2005

[No Emo]


Je pense qu'il y a eu un moment dans ma vie où j'ai réelement haï le rnb.
Quand on est très jeune, on fait tous des erreurs, je crois que j'ai acheté un album de Sage Francis à cette époque.
Depuis j'ai grandi, le rnb aussi, de sirop sentimental pour fillettes, il est passé au stade de bubble-pop synthétique ultra efficace, il est aujourd'hui autorisé et même recommandé de dire des gros mots dans les lyrics, tout en gardant cette voix mielleuse, c'est vulgaire et comique simultanément, le rnb entre dans sa phase consciente.

Joi_say, say lil' fine ass niggah ft. trauma black/bun b/pastor troy
On sait faire des chansons pour filles dans le down south, on parle de sexe à plusieurs en montrant ses GANGSTA GRIZZIIIIIILLS,devine quoi y'a même Bun.B.La production est intégralement électronique, on appelle ça une tuerie.

LJ_One question
Quand l'auteur du "she's out of control" avec Banner se fait produire par les Trackboyz, le temps s'arrete dans le club, ferme les yeux, toutes les filles veulent danser avec toi.

Nivea_Breathe (Let it go)
Morceau calibré pour les radios, il est tellement formaté MTV que l'on s'imagine le jingle du American Top 20 en l'écoutant.Il faudrait pas oublier que le refrain défonce, il faudrait surtout pas oublier que ce morceau surdéfonce.

10/07/2005

Interview KANO



C’est pas trop difficile de faire un show grime à deux comparés à ceux de Londres où vous êtes parfois 10, 20 à vous faire la compétition…
C’est juste de dire que c’est vraiment différent. Mais normalement on est trois, et plutôt que de travailler les uns contre les autres, on travaille ensemble, trois ça suffit pour qu’il y ait une émulation saine.
Ton album sonne grime mais il aurait pu l’être encore plus au niveau des beats si on compare à ceux utilisés en live par exemple. C’est un choix ?
Je fais surtout en fonction de mon humeur, j’ai produit des morceaux moi-même et l’enregistrement de cet album s’étale sur 4 ans, alors j’ai eu des humeurs et des envies très différentes. Parfois j’ai envie d’une guitare…
Oui tu produis notamment Typical me et I don’t know why, tu écoutes ce genre de son ?
Ouais j’écoute vraiment toutes sortes de musiques et pendant les 4 ans j’ai pas toujours eu envie des mêmes choses, j’ai eu des sentiments variés, voilà pourquoi mon album sonne si différemment selon les morceaux. En plus je voulais pas que tout se ressemble, ça devient ennuyeux. Il ne faut pas qu’un type de beat, il en faut des plus lents, des plus rapides, je faisais comme je le sentais. D’autre part, ça montre que je peux rapper correctement sur des trucs différents.
Et tu as remis Boys luv girls en bonus sur ton album ; ça sonne très différent du reste. Tu penses revenir un jour à ce type de sonorités ?
Boys luv girls à proprement parler, c’est déjà fait, ce serait pas intéressant de refaire la même chose. Mais je pourrais choisir des beats du même genre, c’est un type de son que je compte réutiliser, j’ai pas fait une croix dessus.
Par quoi as-tu été influencé ?
Par le rap, que j’écoutais petit, mais aussi le reggae et le dancehall par ma mère qui en écoutait énormément.
Ce sont aussi les influences du grime ?
Oui le grime est issu du garage et du bashment, puis c’est devenu plutôt du hiphop.
Le dirty south et la crunk music ont-ils quelque chose à voir avec le grime ?
Ca n’est pas réellement les influences du grime parce que quand le son grime est né il y a 4-5 ans, tout le monde n’en écoutait pas comme maintenant, mais aujourd’hui on est très attentifs à ces genres qui ont la même énergie et parfois le même type de beats que le grime.
Tu travailles régulièrement avec The Streets. C’est parce que ça t’aide dans ta carrière ou aussi parce que ce qu’il fait t’intéresse ?
The Streets, avant de travailler avec lui, j’avais écouté et aimé son premier album, donc j’avais un a priori positif pour collaborer.
Vous avez des beefs en cours ?
Ghetto : Non, aucun beef, on n’en veut pas de toute façon.
Vous pensez qu’il existe un style vestimentaire grime ?
Pas vraiment… Il y a environ deux ans sûrement. Mais ça ressemble toujours beaucoup aux rappeurs américains. On porte pas mal de hoody. Sinon avant Ghetto mettait une autre paire de chaussettes, pliée, sous la languette de ses sneakers, mais c’était pas la mode des MC, c’était juste la mode de Ghetto. Tu rentres tes lacets, nous on les sort en faisant de longues boucles, mais bon c’est juste la mode street anglaise. Puis il y a les caps New Era mais j’en porte rarement, absolument tous les MC en ont, c’est l’accessoire pour être un MC…
Vos prochaines sorties et projets ?
Ghetto : j’ai une tape de plus de 20 tracks qui est quasiment prête. Kano sera présent.
Kano : maintenant que l’album est sorti, c’est surtout des concerts, dont une partie un peu partout en Europe. Mais je ne m’arrête jamais de faire de la musique.
Et Demon qui n’est pas là aujourd’hui ?
Oui, il a eu un petit accident donc il ne pouvait pas venir, mais sinon il travaille sur une mixtape lui aussi.
C’est nouveau les mixtapes de MC dans la scène grime ?
Un peu, c’est un truc qui existe dans le rap mais le grime commence seulement à avoir des MC qui ont le niveau et la réputation pour en sortir. Ces deux là sortiront bientôt.

Son du Week End


Dans la série meilleur morceau de 2002 découvert en 2005, revoici Andre Nickatina équipé d'Equipto son nègro-philippin chilien à tresses.

It looks like jungle sometimes...

07/07/2005

à la source


ben si c'est comme ça, JE ME BARRE

Houston il y a bien longtemps (part3)


A houston, autrefois le rap pouvait aussi vouloir faire réfléchir. C'est un peu pour ça que Scarface va enfiler son imper noir de super héros et 2pac se transformer en Jesus le temps d'une soirée: le temps que tu comprennes que ce n'est pas bien de vendre du crack. 1996, le clip est assez mental pour l'époque, avec de la pluie, de la brume et des enfants aux cheveux sales.

Légende: Carnegie Library and first presbyterian church in Houston

05/07/2005

La petite update du sud


Il y a de l'actualité dans la zone chaude des Etats-Unis, on va en lister non exhaustivement une partie:

1. Ca commence par la grosse tuerie de l'été, Boyz N da Hood, sortie exceptionnelle de chez Bad Boy Records, des morceaux trop ghettos en plus de ceux que l'on connaissait déjà, indispensable pour les vacances:

2. Le buzz des Boyz N Da Hood étant tellement conséquent, Young Jeezy prend la balle au bond et sort aussi un album solo chez Def Jam. Plus irrégulier que l'album du crew, ce dernier dispose néanmoins de plusieurs tueries:

3. J'en avais touché deux mots précédemment, mais j'apprécie définitivement ce combo Chamillionaire/Stat Quo. Leur street-tape Big Business est bien, même si plus de morceaux en commun auraient étés appréciés:

4. Le faux beef du mois de juillet entre Bo Hagon et Field Mob. Embrouille à la genèse hyper débile (une histoire de porc dans le clip des field mob) , le seul intérêt du diss est que l'on pourrait maintenant assister à :

5. Le magazine de référence du sud refait son site internet, cool et multimédia, plein de trucs bien, allez-y: ozonemag.com

Effectivement, la période estivale est propice à la création artistique, on aurait pu mentionner la montée en buzz de Webbie même si je n'ai pas tellement été convaincu par ce que j'ai entendu, la sortie officielle du Slim Thug et pleins d'autres choses qui nous font dire que le sud c'est vraiment cool.

This was Luther...



Plutôt qu’un RIP ou une nécrologie mal renseignée et chiante, juste un petit morceau de Luther Vandross produit par les Masters At Work au mieux de leur forme. 10 minutes de garage soulfull, magistralement produite et chantée, une pépite de 1998, c’est tellement beau, le beat, les chœurs, le piano, Luther, je pourrais vous en parler des heures et des heures…

Au revoir Monsieur, et merci encore pour tout !

Masters At Work presents Luther Vandross - Are You Using Me ?

04/07/2005

Feydeau + Offenbach + Ice Cube + Marvin Gaye



= R.Kelly qui se lance dans "l'urban operetta", avec Trapped in the closet.


C'est tout sauf une breaking news pour tous les gens qui savent et qui suivent cette aventure en audio puis en video comme un feuilleton genre telenovela, mais à ce niveau là c’est le monde qui doit savoir.

Le cadre musical se résume à une goutte d’eau obsédante et des notes de piano. R. Kelly vous raconte une histoire dont il est le héros, à base de relations extraconjugales et d’homosexualité, saupoudrée d’un souffre so gangsta. Elle est décomposée en cinq parties chantées très simplement sur le même schéma, qui se terminent sur une montée en intensité dramatique et un coup de théâtre.

Là où on se rend compte du génie de l’œuvre, c’est quand ces morceaux sont transposés en clips, constituant un véritable court-métrage. Robert donne tous les détails de mise en scène dans son texte, le scenario fonctionne très bien et ses dialogues sont pertinents à la réplique près, parfois abusé, je vous laisse le soin de l’examiner avec les lyrics et d'aller ici si vous n'avez pas compris.
Voilà les cinq clips en bloc, ce qui en doit pas vous empêcher d'acheter le dvd qui est sorti avec l’album aujourd'hui même.
Alors que tout partait d’un mec piégé dans un placard, des épisodes de 6 à 10 sont en préparation, le ghetto opera est en marche.

Je signale par ailleurs que Dewey fait ses cahiers de vacances, allez lui faire un hug pour le féliciter et qu'il n'abandonne pas à la page 10 comme on a tous fait.

02/07/2005

Frankfürter Scheißen


Cocoon ne bénéficie pas de la même cote de popularité que son homologue moniquois Gigolo. Il faut dire qu'on est loin du rhytme boulimique du label de dj hell. Pour sa tructure sven väth, le garnier allemand, tappe dans la qualité et on lui donne raison. Cocoon c'est un peu le son techno idéal (electro, minimal, dark) que l'on retrouve dans les fameuses "cocoon compilation". La "D" est à mon avis une des meilleurs compil tech de ses 4 dernières années, avec Flügel, Ada, Rother, Carretta, Rusnak etc...
La cocoon E, récement sortie la joue plus dans l'ère du temps avec bon nombre d'artistes tendance progressiv minimal (holden, eulberg, wruhme). Mais, paradoxalement, c'est le concurent Hell qui se démarque avec sa jackin tech et son synthé à la Le Car.
Un autre pionier techno allemand a fait son retour sur cocoon : Richard Bartz, qui vient de relancer en parallèle son propre label Kurbel. Un track aux influences EBM, puissant, et qui devrait à coup sûr plaire à maman.
Le prochain hit du label est a mettre à l'actif d'Oliver Koletzki, un preque parfait inconnu qui balance des cool mix sur son site .